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Cartographie des motivations derrière les conflits : le cas du Katanga. Mise à jour décembre 2007 – mai 2008

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Cette seconde mise à jour aborde deux problèmes centraux.
Premier problème : la fragile sécurité dans le nord de la province. Les territoires
septentrionaux de Nyunzu et de Kalemie se transforment de plus en plus en une zone frontière sans loi où d’anciens combattants maï-maï et des FARDC, motivés par le gain, traînent dans les zones minières. Au lieu de protéger le territoire et la population de la RDC, des unités des FARDC commettent toujours de graves violations des droits de l’homme tout en tirant profit de l’exploitation et du commerce des minerais. Les anciens Maï-Maï font preuve d’un regain d’activisme en raison de la formation imminente de la nouvelle Brigade de la Garde Frontalière des FARDC. Cette brigade sera composée d’anciens Maï-Maï et leur donne donc une nouvelle raison d’être.
Deuxième problème : les risques posés par les minerais radioactifs dans le sud. Dans la Ceinture de cuivre, la présence de l’Etat est beaucoup plus importante et la sécurité s’est améliorée. A ce jour, il n’y a eu que quelques incidents limités impliquant des groupes de mineurs artisanaux (dont la position et l’existence sont menacées par l’industrialisation du secteur minier). Cependant, de sérieux risques existent en matière de sécurité, dont l’uranium katangais n’est pas le moindre. L’hétérogénite radioactive est stockée et transportée dans les territoires de Mutshatsha, Lubudi, Kambove et Kipushi (Lubumbashi). Le degré de radiation de certains de ces minéraux est extrêmement élevé.

 

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